Mois de sensibilisation à l’endométriose : Écoutons deux des nôtres
Mercredi, 27 mars, 2024
Le 1er mars lançait le mois de la sensibilisation à l’endométriose, et chez Pfizer, nous reconnaissons l’importance de cette maladie et de ses répercussions dans la vie des gens.
L’endométriose est une affection chronique caractérisée par la croissance de tissu semblable à celui du revêtement utérin en dehors de l’utérus. Elle cause des douleurs et, parfois, des symptômes invalidants. [1],[2] Parmi les personnes nées avec un utérus, cette maladie frappe jusqu’à 10 % de celles qui sont en âge de procréer, ce qui totalise environ 190 millions de personnes à l’échelle du globe. [1],[3]
L’endométriose n’afflige pas seulement les personnes atteintes de cette maladie, mais a aussi des conséquences sur leur entourage : partenaires, familles, amis et collègues. Ce mois-ci, deux membres du personnel de Pfizer atteints d’endométriose participent à l’initiative de sensibilisation en témoignant de leur vécu.
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Le principal symptôme de l’endométriose est la douleur. Les crampes menstruelles sévères – plus intenses et de plus longue durée que la moyenne – sont courantes. [1],[4]
« J’avais des crampes menstruelles extrêmement douloureuses presque depuis mes premières règles, se souvient Nancy. Je redoutais toujours mes règles. Le 27e jour de mon cycle, je me disais ʺoh, mon Dieu, c’est demain!ʺ Je me rappelle la fois où j’étais si désorientée par la douleur que j’ai pris l’autobus du mauvais côté de la rue. Je n’étais même pas en état de descendre de l’autobus et de voir comment faire pour aller dans la direction opposée. Alors, au lieu de retourner chez moi, je suis restée assise dans l’autobus jusqu’au bout du circuit. »
Les autres symptômes courants de l’endométriose sont les douleurs pelviennes chroniques, les rapports sexuels douloureux, la douleur quand la personne urine ou va à la selle, les douleurs au bas du dos, les saignements menstruels excessifs et les troubles gastro-intestinaux (diarrhée, constipation et nausées). [1],[4] Les symptômes se manifestent différemment d’un cas à l’autre. Chez certaines personnes, la maladie n’occasionne aucun symptôme. Chez d’autres, la douleur bien présente cause de la fatigue, de la dépression ou de l’isolement, des problèmes sexuels ou relationnels, et une incapacité à travailler ou à participer à des activités sociales. [1]
En outre, l’endométriose entraîne souvent une difficulté à procréer. En fait, l’endométriose sévit chez jusqu’à 50 % des personnes nées avec un utérus qui présentent une infertilité*. [1]
« Ce qui m’a décidée à consulter, c’est que j’essayais de devenir enceinte, et il m’a fallu une année entière pour y arriver, de dire Sophie. C’est là que j’ai voulu savoir ce qui n’allait pas. »
Nancy et Sophie ont expliqué que, après avoir souffert de leurs symptômes durant plus d’une décennie, c’est leur difficulté à concevoir un enfant qui avait conduit à un diagnostic d’endométriose dans la trentaine.
L’endométriose est une maladie complexe dont le diagnostic n’est ni rapide ni facile. Il n’est pas rare d’observer un retard dans le diagnostic. Il s’écoule souvent de 7 à 12 ans entre l’apparition des symptômes et l’établissement d’un diagnostic définitif. Ce dernier requiert parfois le recours à la laparoscopie, comme dans le cas de Nancy et de Sophie. En outre, les retards dans le diagnostic peuvent aussi être dus en partie à la croyance erronée selon laquelle les symptômes d’endométriose seraient « normaux », surtout à l’adolescence. [1]-[3]
« Le fait est que j’avais ces douleurs intenses et des saignements menstruels abondants – et je croyais que c’était normal, se souvient Sophie. J’ai longtemps cru – jusqu’à l’âge adulte – que ces symptômes étaient inhérents aux menstruations. »
Malgré les problèmes liés à l’endométriose, Nancy et Sophie remarquent combien la situation s’est améliorée depuis le début de leur parcours en ce qui concerne cette maladie.
« C’est fou à quel point les connaissances ont évolué depuis mon adolescence, constate Nancy. Je pense que la première fois où j’ai entendu parler d’endométriose, c’est lorsque j’ai consulté un spécialiste à l’âge de 30 ans. »
Sophie ajoute : « Sur Internet, on trouve toutes sortes de renseignements. Et il semble y avoir moins de tabous qu’il y a 30 ou 40 ans. Dans ma jeunesse, je ne parlais pas beaucoup de mes règles avec mes amies. Aujourd’hui, il semble que la jeune génération échange beaucoup plus librement sur le sujet. »
Nous avons demandé à Nancy et à Sophie quels conseils elles donneraient aux personnes dont l’endométriose en est aux premiers stades :
« Trouvez un médecin qui saura vous écouter, affirme Nancy. N’abandonnez pas! »
« N’ayez pas peur de poser des questions, ajoute Sophie. Écoutez votre corps et parlez de ce que vous éprouvez. Si vous n’expliquez pas votre situation au médecin, il ne pourra pas savoir ce que vous avez. C’est ce que j’ai vécu pendant plusieurs années. »
L’engagement de Pfizer envers la santé et les personnes nées avec un utérus s’incarne dans une solide tradition de médicaments destinés à aider cette population. Les valeurs qui nous motivent sont notre engagement à l’égard de la diversité et de l’inclusion, la priorité que nous accordons à l’innovation et l’importance que nous donnons aux soins de santé et à l’éducation.
Pour de plus amples renseignements sur la santé des personnes nées avec un utérus, visitez le site Web de la Women’s Health Coalition à l’adresse www.thewhc.ca.
[Réferences]
[1] La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada. Endométriose. 2024. https://www.yourperiod.ca/fr/endometriosis/what-is-endometriosis/.
[2] Leyland N, Casper R, Laberge P, Singh SS; La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada. Endometriosis: diagnosis and management. J Obstet Gynaecol Can. 2010;32(7 Suppl 2):S1-S32.
[3] Organisation mondiale de la Santé. Endométriose. 2023. https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/endometriosis.
[4] Mayo Clinic. Endometriosis. 2023. https://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/endometriosis/symptoms-causes/syc-20354656?p=1.
* D’après des évaluations laparoscopiques de l’infertilité.