Mardi, 7 mai, 2024
Voici Shannon, survivante d’un mélanome et fière maman, dont le parcours déchirant rappelle les risques liés à l’exposition au soleil et les conséquences dévastatrices du cancer de la peau. Alors que Shannon était enceinte de six mois, son combat contre le mélanome a failli lui coûter la vie, mais aussi celle de sa fille à naître, Madeleine. Aujourd’hui, Shannon est militante et membre du conseil d’administration de la Fondation Sauve ta peau et elle s’est donné pour mission de transmettre son histoire et de sensibiliser le public au cancer de la peau.
Shannon, qui adore les activités de plein air, n’a jamais vraiment pensé à se protéger du soleil pendant son enfance. Elle a commencé à monter à cheval vers l’âge de 10 ans, puis s’est mise à faire de la randonnée et du kayak. Au début de la vingtaine, elle a voyagé en Afrique pendant trois mois. « Je n’ai jamais pensé à me protéger du soleil. Jamais », avoue Shannon. « Mes bras brunissaient souvent au soleil. Je pensais que le bronzage était sans danger tant que je ne brûlais pas, mais je me trompais. »
« Je pensais que le bronzage était sans danger tant que je ne brûlais pas »
En 2005, peu après avoir épousé son mari Brad, la vie de Shannon a pris un tournant inattendu lorsque Brad a remarqué un grain de beauté sur le haut du bras droit de son épouse qui avait commencé à changer. « Il a grossi, est devenu asymétrique et a changé de couleur », raconte Shannon. Inquiète, elle a consulté un médecin qui lui a diagnostiqué un mélanome. Le grain de beauté jugé « à faible risque » a été retiré et, pendant un certain temps, la vie a repris son cours normal. Shannon et son mari Brad ont alors décidé de fonder une famille, mais leur joie a été de courte durée.
En 2010, les pires craintes de Shannon sont devenues réalité lorsque son cancer est réapparu, se propageant cette fois aux ganglions lymphatiques de son aisselle droite. Après une ablation d’urgence des ganglions lymphatiques et trois semaines de radiothérapie, le couple a dû prendre la décision déchirante de suspendre le projet d’avoir un enfant. Malheureusement, le destin en a voulu autrement. « Malgré les précautions prises, je suis tombée enceinte à la fin de l’année 2010 », raconte Shannon. Pendant les six premiers mois, elle a vécu une belle grossesse en bonne santé, mais son état s’est rapidement détérioré.
Le mélanome de Shannon s’est propagé au cerveau, au foie et aux poumons.
Une IRM d’urgence a révélé que son mélanome s’était propagé au cerveau. Deux grosses masses ont rapidement mis en danger la vie de Shannon et celle de sa fille à naître. « Les médecins ont d’abord dit à Brad qu’il n’y avait rien à faire, si ce n’est de me mettre sous respirateur artificiel le temps de mettre au monde notre bébé », se souvient Shannon.
Pourtant, une lueur d’espoir est apparue et Shannon a été transférée au Royal Columbian Hospital de New Westminster, en Colombie-Britannique. Alors qu’elle était encore enceinte, elle a subi une opération du cerveau d’une durée de six heures qui a permis d’enlever les tumeurs. Après l’intervention, Shannon a dû réapprendre à marcher et à se servir de ses bras; elle a également eu des problèmes d’élocution. Mais peu après son opération du cerveau, elle a appris que le mélanome avait aussi atteint ses poumons et son foie.
Le 5 août 2011, Madeleine avec huit semaines d’avance, mais en bonne santé. « Je suis tellement reconnaissante envers les médecins et le personnel infirmier qui se sont battus pour moi et Madeleine », déclare Shannon. Son dernier traitement a eu lieu en 2019. Elle n’a plus de tumeur et sa fille aura 13 ans en août. Depuis, Shannon a la mission de faire connaître son histoire et d’informer les autres sur les risques et les dangers du cancer de la peau.
« Mes habitudes cutanées étaient horribles. »
Kathleen, résidente de North Vancouver, a mis sur pied la Fondation Sauve ta peau en 2006 après avoir lutté contre un mélanome. Dans sa jeunesse, Kathleen pratiquait beaucoup de sports de plein air, comme le softball, et veillait à s’hydrater par temps chaud. Cependant, elle ne protégeait pas sa peau des rayons nocifs du soleil.
Elle prenait des bains de soleil avec de l’huile pour bébé et du papier aluminium, à la recherche du bronzage parfait. « Mes habitudes cutanées étaient horribles. Je brûlais jusqu’à ce que la peau de ma poitrine se mette à faire des cloques et à peler », admet-elle. Un peu plus tard, elle a commencé à utiliser une cabine de bronzage. « Comme c’était dans mon centre de loisirs, je me suis dit que ça ne pouvait pas être nocif pour moi », dit-elle.
Des années plus tard, Kathleen a remarqué une petite tache sur son bras et sur son nez, la poussant à consulter son médecin de famille. Les craintes que Kathleen avait se sont confirmées lorsqu’on lui a diagnostiqué un mélanome malin de stade IV en 2003. En 2006, le cancer s’était propagé à ses organes vitaux, ce qui limitait les possibilités de traitement. C’est son fils qui a découvert qu’un traitement expérimental faisait l’objet d’un essai clinique en Alberta, ce qui lui a sauvé la vie.
« Vous allez régulièrement faire vérifier vos yeux. Pourquoi ne pas faire vérifier votre peau? »
Kathleen et Shannon rappellent à la population canadienne de se protéger du soleil. « Je dis toujours aux gens que leur peau est le plus grand organe du corps », dit Shannon. « Vous allez régulièrement faire vérifier vos yeux et vos dents. Pourquoi ne pas faire vérifier votre peau? » Selon elles, à partir du mois de mai, tout le monde devrait garder de la crème solaire dans son sac ou dans sa voiture. « Il peut faire frais le matin, mais le soleil peut vite se réchauffer », explique Shannon. Kathleen précise qu’il est également important de réappliquer souvent de la crème solaire. « N’attendez pas que votre peau soit rose ou dorée pour en mettre. »
La majorité des mélanomes sont attribués à l’exposition au soleil.
Selon le gouvernement du Canada, le cancer de la peau est le plus fréquent de tous les types de cancer au Canada, et le taux continue d’augmenter. On estime qu’une Canadienne sur 73 et un Canadien sur 59 risquent de développer un mélanome au cours de leur vie. La majorité de ces cas sont dus à une surexposition aux rayons ultraviolets produits notamment par le soleil et les appareils de bronzage[1].
La détection précoce est essentielle pour améliorer les résultats, car le mélanome est plus susceptible d’envahir les tissus voisins et de se propager à d’autres parties du corps s’il n’est pas traité[2]. Des contrôles réguliers de la peau et une protection solaire efficace sont essentiels pour réduire les risques de mélanome et sauver des vies.
Pour obtenir de plus amples renseignements et de ressources sur le mélanome, veuillez consulter le site de la Fondation Sauve ta peau : www.sauvetapeau.ca.
L’engagement de Pfizer en oncologie
L’engagement de Pfizer en oncologie : Chez Pfizer, nous pensons que le temps, c’est de la vie. Et pour les patientes et patients qui attendent des traitements innovants, chaque jour compte. Au cours de nos 20 années de présence en oncologie, nous avons été à l’origine de plusieurs traitements novateurs contre de nombreux types de cancer. Aujourd’hui, plus que jamais, nous sommes prêts à réimaginer l’avenir des soins en oncologie et à apporter un nouvel espoir aux patientes et patients du monde entier. Nous travaillerons sans relâche jusqu’à ce que nous changions la trajectoire actuelle du cancer.
Références:
[1] Cancer de la peau - Canada.ca
[2] Trouver le cancer de la peau à ses débuts | Société canadienne du cancer